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En bateau avec bébé : nos conseils, trucs et astuces!

Bateau avec bébé
Marie-Claude Massie
Par
Actualisé le 18 février 2018

Il y a quelques années déjà, nous avons fait le choix inusité de déménager à mi-temps sur notre bateau accosté dans le Vieux-Port de Montréal. Notre fille Zoé est née en juin 2015 et deux semaines après sa naissance, elle était déjà sur l’eau. Voici quelques trucs et conseils pour avoir du plaisir à naviguer avec un bébé ou de jeunes enfants et ce, en toute sécurité!

No. 1

Prendre son temps et profiter de l’eau autrement

Lors de notre première saison avec bébé, on a profité de l’eau différemment… en restant à quai! Évidemment, on privilégie cette option seulement si l’on a un bateau assez gros pour y faire dodo, si on a accès à une marina où il fait bon vivre et si l’on peut profiter des alentours (comme le Vieux-Montréal qui fourmille d’activités).

Avec un nourrisson, même la plus petite des ceintures de sécurité est trop grande (voir point 2). Et maman étant très occupée avec bébé, le capitaine peut se retrouver seul à devoir tout faire, ce qui n’est pas l’idéal.

L’important, c’est de respecter les limites de tout le monde. Si l’on pense que ce n’est pas réaliste, on laisse le bateau en-dehors de l’eau pour une saison tout simplement.

No. 2

Trouver un gilet de sauvetage adapté

Avoir un gilet de sauvetage adapté à son poids est essentiel. On peut d’ailleurs en trouver pouvant convenir à des bébés à partir de 9 lb (4 kg). Toutefois, Transports Canada n’homologue aucune veste pour les bébés de moins de 20 lbs (9 kg) et recommande que le bébé ait atteint un poids suffisant à l’utilisation d’une veste homologuée pour naviguer.

On consulte le site officiel de Transports Canada pour plus d’informations particulièrement la section dédiée aux conseils pour choisir les vêtements de flottaison pour enfants.

On peut également visionner une courte vidéo résumant des conseils émis par Transports Canada ici.

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Si l’on navigue sur le bateau de quelqu’un d’autre qui nous confirme qu’il a toutes les ceintures de sécurité requises à bord, on ne prend aucun risque et on demande de pouvoir les enfiler pour s’assurer qu’elles conviennent autant aux petits qu’aux plus grands.

No. 3

Porter son gilet de sécurité en tout temps

Lorsque notre enfant marche, il est d’autant plus important qu’il porte sa veste en tout temps, même sur les quais (surtout!). Lorsque l’on navigue, les enfants doivent aussi l’enfiler, malgré les crises de larmes que ça peut provoquer.

Ne lésinons aucunement sur la sécurité! Plus on est sur l’eau, plus on la respecte et on se méfie d’ailleurs.

No. 4

Apprendre à nager tôt

On prend le temps d’inscrire nos enfants à des cours de natation afin que ces derniers puissent apprendre à nager en très bas âge). Avec une bonne formation (et du plaisir!), un enfant peut nager très tôt ou du moins avoir une bonne base pour pouvoir répondre en cas d’urgence.

Bien sûr, sur des plans d’eau qu’on ne contrôle pas, comme le fleuve, la ceinture est toujours de mise même si l’enfant sait nager seul.

No. 5

Bien s’équiper futé

Les repas

On pense à avoir avec nous une chaise de table de voyage qui servira de siège d’appoint pour le jeu et les repas. On retrouve différents modèles sur le marché, voici 3 bons exemples.

On s’assure de prendre une chaise d’appoint qui se fixe solidement à la table, comme le siège de table Perch de Guzzie + Guss, ou bien une qui se fixe à un des bancs du bateau ou que l’on mettra simplement au sol. On opte pour une tablette, pour le côté pratique.

Le siège d’appoint Baby Base de Ingenuity est un siège évolutif recommandé à partir de 4 mois. On le dépose au sol pour permettre à l’enfant, qui commence à se tenir assis, de pouvoir jouer. On peut aussi l’attacher à une chaise standard comme rehausseur pour manger à table.

On aime aussi, pour son côté pratique, le siège d’appoint inclinable 5 étapes Hemsworth de Safety First, qui grandit avec notre enfant. Avec ses 5 étapes distinctes, ce siège d’appoint peut être incliné pour accueillir un bébé (environ 3 mois), ajusté pour accueillir un enfant plus âgé et être sans dossier pour les tout-petits.

Faire la sieste et le dodo

Pour le dodo, on consulte les 3 articles suivants pour nous inspirer :

Le banc d’auto… aussi bon pour le bateau

Si l’on navigue pour de plus longues périodes, on peut considérer utiliser son banc d’auto comme base pour asseoir bébé.

No. 6

Choisir des jouets avec soin

Comme l’espace jouet est quand même compté, si l’on ne veut pas trop se piler sur les pieds (et piler sur des blocs), on prend soin de choisir les jouets que l’on prendra à bord avec soin. On privilégie des jeux compacts et silencieux (pour nos voisins de quai). Accostés, on est plus près de nos voisins de bateau que nos voisins de maison.

On consulte la section Jeux pour enfants de la rubrique S’équiper du site, particulièrement l’article Des idées de jeux de voyage créatifs pour nous inspirer.

No. 7

Tester le concept avant d’acheter

Avant d’acheter un bateau pour en profiter en famille, il faut avoir la certitude d’aimer vraiment ça (et pas juste un week-end, mais bien pendant toute une saison, voir des années). Sinon, l’investissement n’en vaut vraiment pas la peine.

Louer des bateaux-maisons

Dans les Mille-Îles, entre autres, il y a possibilité de louer des bateaux-maisons. Ça permet de s’initier à la chose sans trop d’investissements. Au lac Champlain, il y a aussi toutes sortes de façons de faire, entre autres avec des voiliers qui sont loués avec ou sans skipper.

En Estrie (et probablement ailleurs au Québec), il est également possible de louer des pontons pour naviguer dans les eaux plus calmes des lacs. En voici un exemple : Location des quatre lacs.

No. 8

Prévoir le budget pour éviter des surprises

Un bateau, ça ne vient pas sans frais… à commencer par le gaz ou le diesel (sauf pour les voiliers… mais il y a d’autres coûts). Puis il y a les frais de quai (et aussi les frais astronomiques de stationnement pour la voiture dans le Vieux-Port, par exemple!), les frais pour sortir de l’eau en fin de saison, les frais pour entrer dans l’eau en début de saison, l’hivernage, le changement d’huile, le cirage… Et tout comme une auto, un morceau peut lâcher sans crier gare… Mais pour un bateau, la facture est généralement plus salée!

Il est bon d’avoir un(e) capitaine qui aime se mettre la tête dans les moteurs (c’est ce que fait mon amoureux débrouillard que j’admire… vive Internet pour les cours en accéléré!).

No. 9

Bien s’informer et surtout se former

Ce n’est pas le petit permis de bateau obligatoire à 50 $ acheté sur le web qui fait qu’on est prêt à naviguer. Surtout pas sur le Saint-Laurent, où le courant est parfois très intense et où l’on croise de gros paquebots qui font de méchantes vagues.

Il ne faut pas hésiter à prendre des cours avec des pros pour perfectionner sa navigation… et avoir tous les trucs en main pour éviter les frasques des capitaines qui semblent avoir pris leur permis de bateau dans une boîte de Cracker Jack!

No. 10

Boire et manger sans tout éclabousser

Faire du bateau, ce n’est pas toujours un long fleuve tranquille! On a testé et bien apprécié l’inusité Gyro Bowl  aussi connu sous le nom de Rollie Bollie. Assez efficace pour éviter que les fraises ou les bleuets ne finissent écrasés un peu partout dans l’embarcation! Il y a aussi les classiques Tot de la compagnie OXO qui sont toujours super pratiques.

Pensons aussi aux bavettes absorbantes et aux gobelets hermétiques. Bref, on se dit qu’un dégât est vite arrivé quand ça ballotte de tous bords tous côtés!

Marie-Claude Massie
Marie-Claude Massie
Collaboration spéciale

Marie-Claude est une grande passionnée de sa petite famille et de ses proches, des « bootcamps » urbains et de la course, de ses collègues et de son travail, des escapades et des voyages, de la bouffe faite avec amour par son adorable chum et AUSSI… du mode de vie fabuleux qu’ils ont décidé de s’offrir il y a 8 ans en s’installant quelques mois par année, à raison de plusieurs jours par semaine, dans leur condo flottant dans le Vieux-Port de Montréal. Et ce n’est pas un bébé qui les empêchera de poursuivre dans cette voie. 🙂