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10 peurs (à déconstruire) pour voyager avec ses enfants 

Voyage en famille, voyager avec enfant, voyage avec bébé
Actualisé le 6 août 2017

Il est normal d’avoir des craintes. Il est primordial de les reconnaître et de respecter nos limites (tout en sachant dissocier nos craintes de celles des autres, qui nous sont parfois transmises). Il faut garder en tête que l’inconnu est la principale source de ces peurs et souvent sur place, on se rend vite compte que le tout n’était pas nécessairement fondé. Voici 10 questionnements fréquents que l’on prend plaisir à déconstruire!

No. 1

« ET SI VOUS TOMBIEZ MALADE ? »

Partons de la prémisse qu’il y a des enfants partout dans le monde et… ils vivent et se soignent quand ils sont malades. Il y a toujours moyen de se débrouiller partout et parfois, selon la destination bien entendu, accéder à un médecin peut être beaucoup plus facile, plus rapide et moins compliqué qu’au Québec!

On s’assure d’avoir une couverture d’assurances optimale nous protégeant en toutes circonstances, incluant le rapatriement en cas d’urgence.

Lorsque l’on voyage dans une région exotique et reculée, on peut choisir notre itinéraire en fonction de la proximité d’un hôpital ou d’une clinique internationale (ou la rapidité du trajet pour y accéder), en cas de besoin.

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On s’équipe : une trousse d’hygiène et de premiers soins

Lors d’un voyage en famille, avoir avec soi une trousse d’hygiène et de premiers soins est essentiel pour s’assurer la paix d’esprit et peut faire toute la différence, particulièrement si l’on voyage dans des endroits plus reculés, des pays plus défavorisés ou simplement pour nous simplifier la vie si la langue locale est une barrière.

No. 2

« QU’EST-CE QU’IL VA MANGER ? »

Il y a des enfants partout dans le monde et ils… mangent! C’est le moment parfait pour découvrir de nouvelles saveurs, de nouvelles odeurs et textures et c’est le moment de changer nos habitudes.

No. 3

« BÉBÉ EST BIEN TROP PETIT »

Du côté de l’enfant, s’il n’y a pas de contre-indications au niveau de la santé de bébé, il n’y a pas d’âge minimum pour voyager. À noter que la plupart des compagnies aériennes exigent un minimum de 7 jours de vie pour prendre l’avion.

Pour présenter une demande de passeport, l’enfant doit avoir son certificat de naissance. Il est donc important de prévoir le temps de réception de ce précieux document. Dans les deux cas (tant pour le certificat de naissance que pour le passeport), il est possible de faire procéder la demande de manière accélérée, moyennant des frais plus élevés.

Respecter ses limites

La question se pose plus du côté des parents. Voyager avec des enfants en bas âge demande de l’énergie et il faut respecter notre état physique et mental. Respecter ses limites est primordial.

Dès que les parents sont prêts et qu’ils ont repris des forces, on peut considérer partir. 

No. 4

« C’EST L’ENFER LE DÉCALAGE HORAIRE »

Les effets du décalage horaire font peur à beaucoup de parents voyageurs. Même s’il n’existe pas de solution miracle, quelques trucs favorisent l’adaptation et diminuent l’impact du changement de fuseau horaire. Et soyons positifs : si l’on subit temporairement les effets du décalage horaire, en contrepartie, on conserve de beaux souvenirs de voyage pour la vie!

No. 5

« COMMENT « SURVIVRE » EN VOL AVEC DES ENFANTS? »

Certes, faire de longs vols avec une escale n’est pas de tout repos mais si l’on est bien préparé, le trajet peut devenir une expérience ultra-positive. Les vols plus longs sont parfois les plus faciles. Nous perdons en quelque sorte la notion du temps et les siestes sont plus longues. On se fait moins déranger par l’équipe à bord, ce qui nous permet en plus de mieux récupérer et de déjà s’adapter au nouveau fuseau horaire.

Peur que notre enfant ait mal aux oreilles?

No. 6

« VOYAGER AVEC DES ENFANTS, C’EST DANGEREUX »

Faut-il réellement prendre des précautions supplémentaires lorsqu’on voyage avec des enfants? Précautions oui, mais si à la base on est « street smart » en voyage, tout devrait bien aller. La clé est l’organisation et la planification. Voyager dans le plaisir avec des enfants, c’est possible mais bien se renseigner est la clé du bonheur.

Respecter nos limites

Il faut aussi être à l’écoute de nos limites et de celles de nos enfants. On ne peut pas se permettre d’être dans la « panique » ou de vivre une crainte constante. Voyager doit être une source de bonheur et non de stress. Choisir sa destination en fonction de notre niveau de confort et respecter son instinct et ses limites est une sage décision.

No.

« ET LA ROUTINE? »

Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, je vous propose d’essayer la routine… elle est mortelle. – PAOLO COELHO

Les bébés et les enfants ont une fascinante capacité d’adaptation. Il faut leur faire confiance. La vie est remplie d’imprévus et c’est le moment d’oser de nouvelles choses et de savourer de nouvelles expériences en famille.

Sortir de la routine demande de l’énergie pour les parents (disons-nous les vraies choses), mais le positif à en tirer surpassera fort probablement les petits ajustements et les défis rencontrés.

No. 8

« PAS LE CHOIX DE PARTIR AVEC 10 000 VALISES »

Rassurons-nous, bien qu’à la maison, nous ayons probablement une tonne de jouets, un transat, une chaise haute, une station de jeu… (l’énumération peut se poursuivre à l’infini!), en voyage, bébé et enfant ne s’ennuieront probablement jamais de ces nombreux accessoires.

  • On choisit avec soin les items essentiels à avoir avec soi et on consulte la section « S’équiper » pour d’autres suggestions.

No. 9

« C’EST TROP CHER »

Il est vrai que magasiner un voyage tout inclus dans un hôtel 5 étoiles, durant la semaine de relâche ou  le temps des Fêtes peut équivaloir (niveau budget) à 2 mois de belle vie en voyage en Asie du Sud-Est pour une famille! En sortant légèrement des parcours typiques et en fouillant un peu, on se rend vite compte qu’il est possible de voyager à bas prix.

Plusieurs options s’offrent aux parents voyageurs : on pense simplement au camping, à la location ou l’échange de maisons.

No. 10

« ILS NE S’EN SOUVIENDRONT PAS »

Très jeunes, ils ne se souviendront probablement pas d’avoir assisté à un concert à Chicago ou d’avoir nagé dans les eaux cristallines de Zanzibar, tout comme ils ne partageront probablement jamais avec vous leurs impressions du Musée du Grand Palais à Bangkok, mais les souvenirs émotifs des moments partagés en famille resteront.