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Course à pied : courir en famille autour du monde

© Philippe Jacques Courir en famille - marathon en famille
Philippe Jacques
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Le sport occupe une place importante dans ma vie et c’est maintenant en famille que nous continuons de combiner voyage et sports. En novembre prochain, je serai à New York pour mon 15e marathon. Après avoir couru la majorité de mes marathons à l’extérieur de la province, incluant ceux de Boston et d’Amsterdam, voici quelques trucs pour jumeler des vacances en famille avec la course.

No. 1

On prévoit la course au début du voyage

On sera reposé, on n’aura pas à se priver de manger certaines choses… et on pourra prendre un verre sans culpabiliser! Pour un marathon en Europe avec un départ tôt, le décalage horaire peut même être une bonne chose comme on se réveille naturellement souvent très tôt les premières journées de toute façon.

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© Philippe Jacques

Si nos petits nous accompagnent, on consulte l’article Gérer le décalage horaire chez bébé et enfant.

No. 2

On prend soin de nous

Même si on n’a pas de décalage horaire à considérer, prendre l’avion est exigeant. Un vol la veille de la compétition? On s’assure de se délier les jambes régulièrement, de bien manger et de boire beaucoup d’eau. On n’attend pas d’avoir faim ou soif et on prévoit une boîte à lunch car nous ne savons pas toujours quand il sera possible de nous mettre quelque chose sous la dent.

On voyage en famille? On consulte les articles En avion avec enfant : quels sièges choisir  et Tout savoir sur le berceau dans l’avion afin de voyager en tout confort ou encore Les 10 principes du plaisir en vol avec enfants.

No. 3

On planifie la veille

La veille de la course, on achète nos titres de transport si l’on doit utiliser les transports collectifs. On évite les files d’attente et les complications possibles le matin de la course.

On pense même à acheter notre petit déjeuner la veille de l’épreuve : les heures d’ouverture des commerces aux alentours peuvent varier et ainsi, on est certain d’avoir de bonnes réserves. On n’hésite pas à apporter avec nous nos aliments sportifs spécialisés, comme les liquides et gels préférés, pour être certain que notre estomac ne vous jouera pas de mauvais tours!

No. 4

On pense à l’expo-marathon comme point de départ

La plupart des grands marathons ont une section réservée à l’accueil des marathoniens. Souvent animée, pourquoi ne pas la visiter la veille en famille? Si nos enfants sont très jeunes par contre, l’endroit est rarement adapté pour ces derniers. On en profite pour s’y rendre seul, en joggant si c’est possible (ça réveillera vos jambes endormies par un long vol ou un long voyage en voiture!).

Y aller nous permet d’observer le point de départ ou d’arrivée du parcours, s’ils les installations sont près de l’exposition. Ainsi, mieux préparé, il sera plus facile de convenir d’un point de rendez-vous pour rejoindre notre famille après notre course. 

No. 5

On mange à l’heure des enfants

Un souper au restaurant la veille? On mange à l’heure des enfants! Les restaurants, surtout ceux servant des pâtes à proximité des points de départ des grands évènements, peuvent être bondés plus tard en soirée. À 17h, on trouve plus facilement une place… et ainsi, on se couche plus tôt!

No. 6

On fait dodo comme un bébé

Avant de nous coucher la veille de la course, on prépare tout ce dont nous aurons besoin pour le lendemain matin, afin d’être le plus efficace possible. Si on loge dans une chambre d’hôtel, la salle de bain est le meilleur endroit pour se préparer sans réveiller le reste de la famille!

Opter pour un appartement à louer est une excellente option. Les enfants auront plus d’espace pour s’amuser et en plus, si l’on a deux chambres, on maximise nos chances de pouvoir bien dormir!

On s’assure de réserver dans un quartier tranquille pour bien dormir. On aura besoin d’énergie le lendemain! Si possible, on favorise un hébergement tout près de la ligne d’arrivée, idéalement à distance de marche. Ce sera beaucoup plus facile pour notre famille de nous y retrouver plutôt que d’avoir à prendre le métro bondé de coureurs et de supporteurs ou de trouver du stationnement avec les nombreuses rues fermées à la circulation automobile.

On prévoit une petite lampe de poche ou une veilleuse si jamais on a besoin de se déplacer dans la chambre sans réveiller la famille.

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On pense à mettre notre réveil plus tôt qu’à l’habitude : si nos enfants se lèvent plus tôt qu’à la maison, il sera difficile de se préparer aussi efficacement… Il ne faut pas manquer notre départ!

No. 7

On use de stratégie

On prend le temps de se familiariser d’avance avec le parcours afin de faire des recommandations d’endroits où notre famille pourra s’installer pour nous encourager au moment de passage prévu à ce endroit.

On essaie d’être le plus précis possible et on détermine d’avance si notre clan de supporters sera à droite ou à gauche de la rue. On visualise leur habillement ce qui nous aidera à les repérer. Dans les gros marathons urbains, il serait dommage qu’ils ne nous voient pas à travers une foule impressionnante.

© Philippe Jacques Courir en famille - marathon en famille

© Philippe Jacques

On accroche des ballons sur notre poussette ou aux mains de nos enfants afin de les rendre plus visibles. On n’hésite pas à avoir avec nous des clochettes et autres jeux sonores… ils ne se feront pas prier pour s’en servir et cela nous aiderait à les savoir à portée d’oreilles!

No. 8

On pense aux enfants

On prévoit un endroit où il sera possible de se ravitailler, où l’accès à des toilettes n’est pas très complexe et ultimement, où l’ombre est présente afin que nos petits n’attrapent pas un coup de chaleur.

On pense à avoir avec nous de l’eau et une boîte à lunch pour les petits.

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No. 9

On pense au repos du guerrier/de la guerrière

Après notre course, si nos enfants font encore la sieste, on en profite pour faire de même! Autrement, une promenade tranquille avec la poussette est une bonne façon de nous aider à récupérer.

No. 10

On célèbre en famille!

On fait plaisir à nos enfants et on célèbre nos succès! Du chocolat, une crème glacée ou du gâteau au fromage après une course, ça se partage bien! Nos enfants devraient également apprécier la médaille que les bénévoles déposeront autour de notre cou à notre arrivée… En plus, ça fait de belles photos avec eux!

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Philippe Jacques
Philippe Jacques
Collaboration spéciale

Philippe a attrapé la piqûre des voyages lors d’une session d’études universitaires en France et il a depuis voyagé dans plus de 40 pays, incluant des voyages de plusieurs mois en Europe, au Moyen-Orient, en Asie et en Australie/Nouvelle-Zélande. Mathéo, son fils de 3 ans, suit ses traces avec déjà 8 pays visités à son actif. Dans les prochaines semaines, un petit frère se joindra également aux aventures familiales!